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法國巴黎浪漫生活博物館:Musee de la vie romantique

(2010-05-27 04:59:55) 下一個

File:MuseeVieRomantique.jpg



在巴黎生活那麽久都沒去過《浪漫生活博物館》, 真是說不過去, 以前也沒去注意,得知這個博物館的名字還是最近肖邦誕辰200年音樂紀念活動, 對喬治桑這位肖邦的情侶, 介紹很多才知道。

名字聽上去很不錯的博物館,外表看上去很簡樸,  其實就是一座意大利式的普通樓房,坐落在巴黎19區, 巴黎的藝術聖地:蒙特馬特腳下,

以前朋友告訴那是喬治桑住過的地方,其實不是,這原本是一位叫 Ary Scheffer的 荷蘭裔法國畫家於1830年7月7日帶全家來巴黎落腳在這棟樓:即 n° 7 de la rue Chaptal , 現在改為16號, 房子帶花園, 有 Ary Scheffer 作畫的畫室,他的畫家侄子也住在這,後來幹脆就成了當時的巴黎一個知名的藝術沙龍:《周五夜晚沙龍》,是巴黎藝術家,作家, 音樂家們聚會的地方,來這名人裏有喬治桑偕同鋼琴家作曲家肖邦,李斯特,他們的畫家朋友Eugène Delacroix,Jean Auguste Dominique Ingres,各自帶著自己的作品,有的畫家的畫沒被畫廊接受,那就放在這展出,此外還有法國作曲家Charles-François Gounod 古洛,著名的英國小說家狄更斯, 俄國小說家屠格涅夫Ivan Turgenev後來也是這兒的常客, 荷蘭畫家Ary Scheffer和他的女兒就這麽組織這樣一個藝術沙龍長達幾十年(decades)


Ary Scheffer (1795-1858)

這 是一個藝術家作家音樂家惺惺相惜的地方,也是一個文學藝術音樂思維互相撞擊冒火花熔爐吧,確實藝術家他們的心靈思緒總是時代前麵飛得很高很快很遠,他們的世界和才華不是普通人馬上能理解認同的, 普通人隻有等專家鑒定媒體們說這是很棒的才會蜂擁而至, 那時很可能天才們早已作古了, 作品的價格也成天價了, 唉, 普通人慢那止是半拍啊,有位朋友的朋友說當年家裏那位祖宗慧眼收藏了法國印象派畫家莫奈一個不是那麽有名的作品,後代拿去賣,也換了好幾棟房子, 海,別跑題了。

後來這棟樓於1956年以象征性價錢賣給國家,經學者研究修複, 擺設依舊當年, 最開始並不叫浪漫生活博物館,後來是為了紀念法國浪漫時期最有名女作家喬治桑George Sand, 而改名叫Musee de la vie romantique, 裏麵存有大量的George Sand物品, 今年是肖邦誕辰200周年,該博物館有一些相關活動,其中有畫展《Frederique Chopin:La note bleu 肖邦:藍色的筆記》 匯集了世界各地國家和個人收藏的大約90件浪漫時期著名畫家雕塑家的作品.他們當時可能是這個沙龍的常客。  

浪漫生活博物館,巴爾紮克故居, 雨果故居為巴黎三大最有名的文學博物館, 浪漫生活博物館裏有170件與喬治桑有關的物件, 其中有喬治桑的肖像畫,肖邦著名的右手(石膏)等。




History of Musee de la vie romantique

Arrivé à Paris en 1811, le peintre Ary Scheffer, artiste d’origine hollandaise, s’installe avec sa famille le 17 juillet 1830 au n° 7 de la rue Chaptal (actuel n° 16), dans une propriété construite par l’entrepreneur Wormser, où courent déjà treilles et glycines sous un toit à l’italienne, typique de l’époque Restauration.

Une fièvre de construction s’est emparée de Paris, en pleine explosion démographique. Sur les premiers contreforts de la butte Montmartre, vergers et terrains maraîchers ne résistent pas longtemps à l’appétit des spéculateurs. A partir de 1820, ils cèdent la place à des lotissements où des architectes de renom, nourris de tradition antique, font surgir de belles demeures néoclassiques, immeubles de rapport et ateliers d’artistes…

En prenant ses quartiers dans cette « nouvelle république des arts et des lettres », Ary Scheffer, professeur de dessin des enfants du duc d’Orléans depuis 1822, digne représentant de l’école romantique, affirme sa réussite.

Au bout de l’allée qui mène à sa propriété, Ary Scheffer fait alors construire deux ateliers à verrière, orientés au nord, de part et d’autre de la cour pavée : un atelier de travail et un atelier de réception.

Cette demeure connut durant 30 années une intense activité politique et littéraire. Dans l’atelier-salon, Scheffer, portraitiste renommé sous la monarchie de Juillet, recevait le Tout-Paris artistique et intellectuel. Chacun exposait ses œuvres ou donnait lecture de ses pièces. Delacroix, Géricault viennent en voisin ; ils retrouvent George Sand avec Chopin et Liszt, mais aussi Rossini, Tourgueniev, Dickens.

En face, dans un délicieux fouillis de seringas et de rosiers, l’atelier de travail était utilisé par Ary Scheffer et son frère Henry, lui aussi peintre. D’autres artistes fréquentent l'atelier, comme Théodore Rousseau qui acheva rue Chaptal, La Descente des vaches. Ce tableau ayant été refusé au Salon de 1835, Ary Scheffer l’exposa en même temps que des toiles de Paul Huet et Jules Dupré, instituant ainsi une sorte de Salon des Refusés. Scheffer abrita également dans cet atelier une partie des collections de la famille royale qui devait quitter la France.

Cet atelier, récemment rénové d’après le tableau de Arie Johannes Lamme, Le Grand atelier de la rue Chaptal en 1851, accueille aujourd’hui des expositions temporaires.


Agrémentée d’une serre et d’un jardin, cette propriété qu’Ary Scheffer loua pendant près de trente ans, fut achetée à sa mort en 1858 par sa fille unique Cornélia Scheffer-Marjolin.

Elle va préserver le cadre où a évolué son père, conserver son œuvre et perpétuer une tradition familiale de philanthropie. Elle organise un an plus tard une exposition rétrospective de son père, 26 boulevard des Italiens à Paris. Cornélia et son mari René Marjolin vont recevoir des personnalités telles que Henri Martin, Ivan Tourgueniev ou Charles Gounod .


Les ateliers furent délaissés quelques temps avant d’abriter un hôpital de secours en 1870 -1871, hôpital auquel les époux Marjolin se dévouèrent. Ils servirent ensuite de lieu d’exposition sommaire aux principales toiles de Scheffer.

En 1899, Cornélia Scheffer-Marjolin meurt. Elle lègue les toiles de son père au musée Ary Scheffer de Dordrecht aux Pays-Bas (ville d’origine de l’artiste), et la propriété de la rue Chaptal à Noémi Renan-Psichari (petite-nièce de Scheffer). Cette dernière installe un grand salon et une bibliothèque consacrée aux œuvres de son père Ernest Renan dans un atelier, et loue le second à des artistes.


C’est dans cet atelier-salon que Noémi Renan-Psichari, puis sa fille Corrie Psichari-Siohan continuèrent à accueillir le monde des arts et des lettres. Anatole France ou Puvis de Chavannes à la Belle Epoque, Maurice Denis dans les années vingt, ou plus récemment André Malraux prirent la suite de Chopin, de Delacroix ou de Pauline Viardot dans l’atelier de la rue Chaptal.


La maison est vendue à l’Etat pour un montant symbolique en 1956, afin qu’y soit établit une institution culturelle. Après avoir accueilli un centre universitaire d’enseignement et de recherche consacré à l’étude des sons et des couleurs, les époux Siohan entreprennent en 1980 des démarches afin de créer dans l’ancienne demeure du peintre « une institution culturelle à dominante muséographique ». L’Etat remet alors la gestion de l’immeuble à la ville de Paris en 1982 pour une durée de 18 ans.


L’annexe du musée Carnavalet, crée en 1981 prend ainsi le nom de « Musée Renan-Scheffer ». Son lancement se fait principalement grâce à une exposition organisée en 1984 par Dominique Morel. Néanmoins, sans réelles collections, le musée devait être re-pensé. Une nouvelle approche du musée est proposée en mettant en valeurs les bâtiments et la présentation des souvenirs de George Sand. Le musée prend alors l’ appellation de « Musée de la Vie Romantique ».

http://www.paris.fr/portail/Culture/portal.lut?page_id=5851

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