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(2008-05-05 10:41:25) 下一個
L’ethnologue et sinologue allemand, Ingo Nentwig, a critiqué certains médias occidentaux pour ne pas donner la parole aux Tibétains ordinaires.

« Le concept de ’génocide culturel’ est complètement faux », a martelé le Dr. Nentwig, président du département de recherches au sein du Musée d’ethnologie de Leipzig


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Génocide culturel ? Complètement faux
Assimilation systématique ? C’est hors de (...)
La vie des Tibétains ordinaires ? Beaucoup (...)
Génocide culturel ? Complètement faux
« Le concept de ’génocide culturel’ est complètement faux », a martelé le Dr. Nentwig, président du département de recherches au sein du Musée d’ethnologie de Leipzig, dans une interview écrite pour Xinhua. « La culture tibétaine est florissante et prospère en Chine », y compris « la langue, la littérature, l’étude de la littérature orale, la vie quotidienne et l’architecture traditionnelle », a-t-il indiqué.

Selon M. Nentwig, la Chine a publié une vaste collection de livres, journaux et magazines en langue tibétaine, et « il existe un grand nombre de maisons d’édition tibétaines, non seulement au Tibet, mais aussi dans les provinces voisines, même à Beijing ».

Les écrivains tibétains écrivent en tibétain et en chinois, et les traductions de livres de langues étrangères en tibétain sont également disponibles en Chine, a-t-il expliqué, rappelant que « Lhassa abrite même une académie de médecine traditionnelle tibétaine ».

Contrairement à « certains représentants de l’élite réclamant l’indépendance du Tibet ou désireux d’exercer un pouvoir politique dans la région », qui décrivent la modernisation de la société tibétaine comme un « génocide culturel », « beaucoup de Tibétains reconnaissent les opportunités de développement dans un Tibet moderne, qui est en fait une partie de la Chine ouverte au monde moderne », a souligné le chercheur allemand.

Assimilation systématique ? C’est hors de propos
Une assimilation systématique de l’ethnie tibétaine « par un afflux d’habitants de l’ethnie Han (population majoritaire en Chine) dans les régions tibétaines il n’en est justement pas question », selon le Dr. Nentwig.

« Si vous allez à Lhassa, vous pouvez peut-être avoir l’impression qu’il y a beaucoup de Han et en tirer la conclusion que ces derniers représentent plus de 50% de la population habitant dans la ville », a reconnu le sinologue allemand, mais la plupart d’entre eux y séjournent en fait pour une période temporaire.

Les militaires, par exemple, doivent partir après leur démobilisation, les ouvriers sont là juste pour des projets de construction, et des cadres y sont affectés pour une mutation de routine. Si certains hommes d’affaires s’y installent, c’est pour des activités commerciales, rarement ils envisagent un séjour permanent, a analysé M. Nentwig.

Les Han se concentrent à Lhassa, a-t-il ajouté. « Si vous partez pour les autres régions tibétaines, vous peinerez à trouver des Han. »

M. Nentwig a passé un mois au Tibet pour un projet de recherche sur le terrain à l’été 2002. « J’ai fait mes recherches dans un comté, où 20 ou 30 Han vivent parmi 50.000 à 60.000 Tibétains », a- t-il expliqué.

Les habitants permanents de l’ethnie Han représentent seulement 7% de la population totale du Tibet, tandis que la proportion des Tibétains dépasse 90%, a précisé M. Nentwig.

En ce qui concerne les habitants pour un court séjour, les Han représentent au maximum un quart de toute la population au Tibet, alors que les Tibétains en constituent « la majorité écrasante pour environ 75% à 80% », a-t-il poursuivi.

Les zones habitées par les Tibétains dans les provinces voisines, telles que le Qinghai, le Gansu, le Sichuan et le Yunnan, sont éthiquement et culturellement plus diversifiées. Là, les Tibétains coexistent pacifiquement avec les Hans et d’autres groupes ethniques comme les Hui, les Mongols, les Qiang, les Tu et les Salar depuis des siècles, a ajouté l’expert.

Si les Tibétains exilés veulent assurer la dominance culturelle ou politique, sous l’édentard de la « lutte contre l’assimilation » ou « contre la sinisation », ce serait contraire à la vérité historique et injuste pour les autres ethnies, a souligné l’ethnologue allemand.

La vie des Tibétains ordinaires ? Beaucoup d’autres choses à raconter
A propos du développement relativement ralenti du Tibet en comparaison avec d’autres régions chinoises, le sinologue allemand a énuméré quelques unes des raisons historiques et géographiques.

Le Tibet est « inapte à une industrialisation globale », et son agriculture est entravée par des conditions naturelles« du fait que les grandes zones de pâturage ont une »mince couche arable« , où »pratiquement rien ne peut être cultivé, a-t-il analysé.

Il a également rappelé que, avant 1950, il n’y avait pas au Tibet de services ni de santé publique, ni d’éducation publique, sauf l’enseignement monastique. Reconnaissant que ce fossé « ne peut pas être réduit en un seul jour », M. Nentwig a indiqué que la moyenne d’espérance de vie au Tibet est passée de 35 ans dans les années 50 à actuellement 67 ans.

Il a salué comme un « grand progrès » la libération de la grande majorité du peuple tibétain du joug du servage, ajoutant que la plupart des Tibétains sont en bien meilleure situation qu’il y a plus de 50 ans.

Le gouvernement chinois adopte une politique ethnique « très généreuse » et les minorités ethniques bénéficient d’un traitement préférentiel dans plusieurs domaines, a-t-il rappelé.

« Les Tibétains, par exemple, sont autorisés à avoir deux enfants ... (et) les Tibétains dans les régions rurales peuvent en avoir trois, voire même plus », alors que la majorité Han doit respecter la politique de l’enfant unique, a-t-il signalé.

« Le dernier recensement montre que, ces 30 dernières années, le taux de croissance démographique des Tibétains a été beaucoup plus élevé que celui des Han », a-t-il précisé.

M. Nentwig a critiqué les médias occidentaux pour n’être que les porte-paroles de l’ancienne classe dirigeante (les représentants de l’ancienne théocratie et les aristocrates féodaux qui ont perdu leur pouvoir et privilège d’« exploiter le peuple à volonté »), tout en ignorant les voix des Tibétains lambdas qui « ont une toute autre histoire à raconter ».

En admettant qu’il reste beaucoup à améliorer dans la politique chinoise pour les minorités ethniques, l’ethnologue allemand a demandé un équilibre : « si quelqu’un veut critiquer la Chine, ces critiques doivent être concrètes, constructives et fondées sur l’expertise. »

« Cela ne sert à personne si le non-sens est diffusé comme l’ont malheureusement fait nombre d’organes de presse occidentaux qui continuent à le faire », a relevé M. Nentwig.

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