也難怪萬惡的紐時被醬缸文化恨入膏肓,誰讓天下“白左”一般黑來著 :-)
比如萬惡的高盧的一份“白左”周刊 -- Télérama -- 同一天一篇文章,就和紐時這篇文章觀點相當類似 :-)
僅從其開篇 lead papragraph,就基本上能看出和紐時之沆瀣一氣:
Acteur irrésistible, fondateur du festival de Sundance, réalisateur engagé, militant écolo, Robert Redford incarnait une certaine Amérique, celle des grands espaces et des héros. Ce qui ne l'empêchait pas d'en dénoncer les nombreuses tares. Il est mort ce mardi à 89 ans.
結尾一段則更是暴露了 Redford 同學萬惡的“白左”惡性的來源:
Au départ, il souhaitait devenir artiste. Mais aux Beaux-Arts, à Paris, où il s'inscrit à 19 ans, il apprend non la peinture, mais la politique. « J'ai rencontré des étudiants qui m'ont ouvert les yeux sur mon pays. C'est là que j'ai compris ce qu'étaient les États-Unis… » (L'Express, octobre 2010). Il ne les reniera jamais. Il en deviendra même l'ambassadeur le plus éclatant, sans manquer, toutefois, d'en relever les nombreuses tares, d'en révéler les jeux souvent pervers. Bref, ce fut, toute sa vie, un honnête homme — comme on disait, jadis, en Europe, des esprits éclairés. Un type bien. Droit, mais inquiet : l'idéal, en somme…
Télérama 也難免非訂閱歧視之俗。文章全文在這裏(古狗 AI 基本貫通 :-)):
Mort de Robert Redford, acteur chéri de l'Amérique et grand défenseur du cinéma indépendant
Acteur irrésistible, fondateur du festival de Sundance, réalisateur engagé, militant écolo, Robert Redford incarnait une certaine Amérique, celle des grands espaces et des héros. Ce qui ne l'empêchait pas d'en dénoncer les nombreuses tares. Il est mort ce mardi à 89 ans.
Par Pierre Murat
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Publié le 16 septembre 2025 à 14h32
Mis à jour le 17 septembre 2025 à 15h14
Sexy, blond, grand, baraqué, l'œil enjôleur et le sourire ravageur, Robert Redford, mort le 16 septembre à 89 ans, fut l'acteur le plus sensuel, le plus fêté, le plus admiré des années 1970. Aussi beau que Paul Newman, dans les années 1960-1970, dont il fut le partenaire, encore hésitant comme peut l'être l'élève face au maître, dans Butch Cassidy et le Kid, de George Roy Hill, en 1969… Mais Newman, fort de son physique et de sa notoriété, n'hésitait jamais à accepter des rôles tourmentés et ambigus — Le Gaucher, d'Arthur Penn (1958), L'Arnaqueur, de Robert Rossen (1961), ou La Chatte sur un toit brûlant, de Richard Brooks, d'après Tennessee Williams (1958).
Pas Redford. Une fois, une seule fois, au tout début de sa carrière, il accepta — quelle audace ! — de jouer un comédien secrètement gay, dans Daisy Clover, de Robert Mulligan, avec Natalie Wood (1965). Il ne recommença jamais. Moins par crainte de ternir sa propre image que celle du héros américain qu'il était censé symboliser : fier, viril et sain. Comme Henry Fonda dans ses rôles. Comme Frank Capra dans ses films.
Dénoncer les tares et les vices du pays, par contre, cent fois oui. On le vit ainsi produire des pamphlets courageux et réussis sur la CIA : Les Trois Jours du Condor (1975), ou sur le Watergate : Les Hommes du Président (1976). Mais s'il s'engageait, lui, ses personnages devaient rester nobles et purs. Indomptables… L'un de ses derniers rôles importants – All Is Lost, de J.C. Chandor (2013) – le montre seul dans un yacht en perdition, face aux éléments déchaînés. Il lutte, combat, s'essouffle, s'étale, mais survit, tel un digne enfant de l'Amérique éternelle.
Certes, les enfants grandissent et fatiguent. Nul ne l'a mieux décrit que Francis Scott Fitzgerald, et Redford – qui fut Gatsby le Magnifique dans une adaptation, moyenne, de Jack Clayton, en 1974 – était fitzgeraldien dans l'âme : tout de gloire et de lumière, avec d'inguérissables tourments dissimulés (dus, surtout, à la perte de son premier enfant, victime, en 1959, de la mort subite du nourrisson).
“Pollack le filme comme une jolie fille”
Pour refléter cette dualité entre l'aura du héros et ses failles, il fallait un cinéaste complice et talentueux. Redford se trouva un frère : Sydney Pollack. Ils sont acteurs, tous deux, lorsqu'ils se rencontrent sur le tournage de War Hunt (1962), film de guerre plutôt banal. Pollack adore, déjà, les stars – « c'est par amour pour Natalie Wood et Judy Garland que je suis devenu réalisateur », dira-t-il – et il pressent sans nul doute que ce beau jeune homme en deviendra une. Il le dirigera sept fois en vingt-cinq ans, toujours attentif, toujours attentionné. « Il le filme comme une jolie fille », notera un critique. Avec une fascination, donc, qui n'exclut en aucun cas l'ironie ni même la dérision…
Dans Propriété interdite (1966), leur première association, il en fait un brave gars sincère et amoureux. Mais ce jeune homme n'est venu dans cette petite ville américaine que pour, contraint et forcé, y licencier des ouvriers… Dans Jeremiah Johnson (1972), le héros quitte une civilisation corrompue pour vivre au cœur d'une nature sauvage et vivifiante. Mais sa pureté lui fera commettre des actes dont il ne mesurera pas toujours les conséquences… Le regard devient caustique dans Nos plus belles années (1973), leur plus belle réussite commune, qu'on croirait inspirée, pour le coup, d'un inédit de Francis Scott Fitzgerald. Dans cette chronique sur les ravages du maccarthysme sur les esprits et les cœurs, c'est la femme (Barbra Streisand) qui, au fil des années, reste fidèle à ses idées progressistes. Redford, lui, traverse le film comme un top model (ah, qu'il est beau dans son bel uniforme militaire immaculé : Streisand en est toute retournée !) qui se laisserait, insensiblement, affadir par le luxe, le calme et la volupté… Pollack peindra toujours Redford en homme irrésistible (dans Out of Africa, 1985), suffisamment sensible pour mesurer sa faiblesse (dans Nos plus belles années) et même la déplorer (dans Havana, leur dernière collaboration de 1990, moins nulle qu'on l'a écrit à l'époque)…
Un honnête homme
C'est le sens de la narration et son goût de l'épure que Sydney Pollack transmet, en tout cas, à son alter ego, devenu, comme lui, réalisateur. Premier essai, premier triomphe : Des gens comme les autres — l'histoire d'une famille dévastée par la mort d'un adolescent — obtient quatre oscars en 1980, dont celui du meilleur film et du meilleur réalisateur… Des satires suivront, pas toujours convaincantes, sur les parcs d'attractions ineptes (Milagro, 1988) et les jeux télévisés truqués (Quiz Show, 1994). Lorsqu'il célébrera les grands espaces du Montana, en revanche, il connaîtra toujours le succès : dans Et au milieu coule une rivière… (1992), un pasteur apprend à ses fils l'art de la pêche à la mouche, et dans L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux (1998), le sage qu'il incarne crée des liens invisibles avec les vivants…
Outre le cinéma, c'est, désormais l'écologie qui l'obsède. « C'est un combat. Pour la survie de notre planète, pour un avenir possible. Contre le pouvoir de l'argent, contre des pollueurs qui ont les moyens de nous faire croire que tout va bien », expliquait-il à Télérama en mai 2013.
Pour unir, en quelque sorte, ses deux passions, il crée, en 1981, sur ses terres de l'Utah, un institut pour apprentis cinéastes, nommé « Sundance » (le surnom du personnage qu'il interprétait dans le film de George Roy Hill avec Paul Newman)… Quentin Tarantino y réalisera, en 1991, l'ébauche de son futur Reservoir Dogs. À partir de 1985, il sera le président, influent et respecté, d'un festival cinématographique qui deviendra vite mondialement célèbre, évidemment nommé « Sundance » lui aussi et destiné à promouvoir, face à un Hollywood de plus en plus lobotomisé, l'audace et l'inventivité de jeunes cinéastes. Premier auteur primé, en 1985 : Joel Coen pour Sang pour sang… D'autres suivront, de Debra Granik, en 2010 (Winter's Bone) à Damien Chazelle, en 2014 (Whiplash)…
Au départ, il souhaitait devenir artiste. Mais aux Beaux-Arts, à Paris, où il s'inscrit à 19 ans, il apprend non la peinture, mais la politique. « J'ai rencontré des étudiants qui m'ont ouvert les yeux sur mon pays. C'est là que j'ai compris ce qu'étaient les États-Unis… » (L'Express, octobre 2010). Il ne les reniera jamais. Il en deviendra même l'ambassadeur le plus éclatant, sans manquer, toutefois, d'en relever les nombreuses tares, d'en révéler les jeux souvent pervers. Bref, ce fut, toute sa vie, un honnête homme — comme on disait, jadis, en Europe, des esprits éclairés. Un type bien. Droit, mais inquiet : l'idéal, en somme…
當然古狗尚未達到100%信達雅的境界。比如“moins nulle qu'on l'a écrit à l'époque”可譯為“less rubbish than people wrote at the time” :-)
謝傳人兄翻譯介紹。周四開心
