漢謨拉比法典/ 漢謨拉比雕塑頭像
文章來源: 迷失畫廊2016-01-11 14:57:44

 

 
盧浮宮內的漢謨拉比法典
 
拓片

漢摩拉比法典》是古巴比倫第六代國王漢摩拉比頒布的一部法律,被認為是世界上最早的一部比較具有係統的法典,約公元前1772年頒布。

1901年在埃蘭古城蘇薩(今屬於伊朗)發現,為一黑色玄武岩圓柱,現存法國巴黎盧浮宮博物館。圓柱上端有漢摩拉比太陽神沙瑪什手中接過權杖的浮雕,下麵用楔形文字銘刻法典全文, 漢摩拉比法典分為序言、正 文和結語三部分。法典的開頭 是漢摩拉比的一篇引言“讓正 義之光照耀整個大地,消滅一 切罪人和惡人,使強者不能壓 迫弱者。 ”,正文共有282條,其中包 括訴訟手續、盜竊處理、租 佃、雇傭、商業高利貸和債 務、婚姻、遺產繼承、奴隸地 位等條文。


漢摩拉比法典將人分為三種等級:

  1. 公民權的自由民
  2. 無公民權的自由民
  3. 奴隸
    1. 王室奴隸
    2. 自由民所屬奴隸
    3. 公民私人奴隸

漢摩拉比法典的特點是:

  1. 施行同態複仇法,即奉行以眼還眼、以牙還牙的原則:“如果一個人傷了貴族的眼睛,還傷其眼。如果一個人折了貴族的手足,還折其手足。 ”(法典第一百九十六條,第一百九十七條)
  2. 階級歧視;對下層社會的賠償低於上層社會:“如果貴族階層的人打了貴族出身的人,須罰銀一明那。如果任何人的奴隸打了自由民出身的人,處割耳之刑。 ”(法典第二百零三條,第二百零五條)
  3. 施行嚴格的、保護商業界財產的規定:“如果一個人盜竊了寺廟或商行的貨物,處死刑;接受贓物者也處死刑。 ”(法典第六條)
  4. 頒布許多“福利國家”的規定,包括:確定基本商品每年的價格,限製利息率在20%,周密地調整家庭關係,保證度量衡的信譽,城市負責對本偵破的搶劫案或凶殺案的受害者作出賠償。“如果沒有抓獲攔路的強盜,遭搶劫者須以發誓的方式說明自己的損失,然後由發生搶劫案的地方或地區的市長或地方長償還損失。 ”,“如果是一條性命‘ 已失去 ’ ,市長或地方長官須付銀子一明那給死者親屬 。”(法典第二十三條,第二十四條)
  5. 具有現代人之前各民族的共同特點--對過去、現在和將來持靜止的觀點。法典是作為神的命令,是為了人類的利益能受到公正的對待而頒布的。法典生動、尖刻地詛咒了以後任何敢於篡改法典的統治者:“怨聲載道的統治,壽命不長,將出現連年饑荒、一片黑暗、突然死亡,……他的城市將毀滅,人民將離散,王國將換,他的名字永遠被人遺忘……他的幽魂在地獄裏喝不到水。 ”

    The Code of Hammurabi is a well-preserved Babylonian law code of ancient Mesopotamia, dating back to about 1754 BC. It is one of the oldest deciphered writings of significant length in the world. The sixth Babylonian king, Hammurabi, enacted the code, and partial copies exist on a man-sized stone stele and various clay tablets. The code consists of 282 laws, with scaled punishments, adjusting "an eye for an eye, a tooth for a tooth" (lex talionis)[1] as graded depending on social status, of slave versus free man.[2] Nearly one-half of the code deals with matters of contract, establishing, for example, the wages to be paid to an ox driver or a surgeon. Other provisions set the terms of a transaction, establishing the liability of a builder for a house that collapses, for example, or property that is damaged while left in the care of another. A third of the code addresses issues concerning household and family relationships such as inheritance, divorce, paternity, and sexual behavior. Only one provision appears to impose obligations on an official; this provision establishes that a judge who reaches an incorrect decision is to be fined and removed from the bench permanently.[3] A few provisions address issues related to military service.

    The code was discovered by modern archaeologists in 1901, and its editio princeps translation published in 1902 by Jean-Vincent Scheil. This nearly complete example of the code is carved into a basalt stele in the shape of a huge index finger,[4] 2.25 m (7.4 ft) tall (see images at right). The code is inscribed in the Akkadian language, using cuneiform script carved into the stele. It is currently on display in the Louvre, with exact replicas in the Oriental Institute at the University of Chicago, the library of the Theological University of the Reformed Churches (Dutch: Theologische Universiteit Kampen voor de Gereformeerde Kerken) in the Netherlands, the Pergamon Museum of Berlin, and the National Museum of Iran in Tehran.(wiki)

Cette petite statuette de tête d'homme est une des sculptures les plus célèbres de l'art de l'Orient antique. La haute qualité de la sculpture et l'âge avancé du personnage ont fait penser qu'il pourrait s'agir d'un portrait du roi Hammurabi de Babylone (1792-1750 av. J.-C.), mais cette oeuvre est vraisemblablement antérieure au règne de ce souverain. En effet, certains détails, comme la disposition de la chevelure sur le front et dans le cou, permettent de dater l'exécution vers 2000 av. J.-C.

Une oeuvre atypique

Cette tête de statuette a été découverte à Suse (Iran), où elle a probablement été emportée en butin au XIIe siècle av. J.-C. avec d'autres chefs-d'oeuvre razziés par le roi élamite Shutruk-Nahhunte. Elle représente un souverain mésopotamien portant le bonnet à hauts bords, coiffure royale caractéristique de la fin du IIIe millénaire et du début du IIe millénaire av. J.-C. Le visage montre un étonnant mélange de traits conventionnels et de réalisme. Les sourcils représentés par le traditionnel motif en arête de poisson et la barbe composée d'une multitude de bouclettes superposées soigneusement ordonnées suivent les modèles contemporains. Mais l'expression du visage, qui reflète l'âge du modèle, son caractère et son état d'esprit, est différente de l'aspect statique et impersonnel de la figure royale sculptée sur la stèle du Code de Hammurabi (Sb 8) - montrant le souverain dans un acte officiel - et conçue pour être vue de loin. Les yeux en amande mi-clos et cernés ainsi que les joues émaciées soulignent le côté austère de cet homme aux traits marqués - peut-être comme le fut Hammurabi à la fin de sa vie - et la maîtrise que donne l'expérience d'une vie longue et remplie. Ce style naturaliste, presque expressionniste, se différencie de la production traditionnelle de la sculpture mésopotamienne. On l'a rapproché de celui des représentations sensiblement contemporaines des pharaons égyptiens du Moyen-Empire comme Sésostris III (1887-1850 av. J.-C.) ou Aménemhat III (vers 1850-1800 av. J.-C.) figurés eux aussi sous les traits d'hommes âgés. Cette tête a peut-être été sculptée dans un atelier ouvert à des influences extérieures, probablement éloigné des centres habituels de création et donc moins soumis aux conventions sculpturales.

Un souverain accompli

Cette oeuvre est d'une qualité exceptionnelle, mais il faut se garder de la considérer comme un portrait au sens moderne du terme. La notion de portrait personnel est étrangère à l'art du Proche-Orient. Ce visage d'un homme vieillissant, empreint d'une gravité solennelle, est l'image du sage, du prince élu des dieux, dont la longue expérience du monde et des hommes est le garant d'un gouvernement juste et équitable. Elle est le reflet des nouveaux courants d'idées qui animent les milieux lettrés de l'époque : une réflexion pessimiste sur la précarité de la condition humaine, et l'évidence que la fin inéluctable de l'existence est le lot de tout homme, fût-il un prince tout-puissant. L'inscription qui l'identifiait devait se trouver sur le corps de la statue, aujourd'hui perdu. Cette petite tête longtemps considérée comme représentant Hammurabi de Babylone est probablement antérieure à son règne. En effet, certains détails stylistiques, comme la forme de la barbe, la disposition des cheveux sur le front ou des bouclettes dans le cou, indiquent une date autour de 2000 av. J.-C.

http://www.louvre.fr/oeuvre-notices/tete-royale-dite-tete-de-hammurabi